dimanche 31 mai 2009

Coraline de Henry Selick


Mandy : Les filles, j’vous ai pas dit, j’ai fait un rêve de malade l’autre nuit…
Penny : Tu as encore rêvé que Chuck Norris te poursuivait nu à travers un champ de coquelicots la bite à la main ???
Mandy :
Oui mais cette fois c’était un truc de dingue il avait des boutons à la place des yeux.

Penny :
Ah oui j’oubliais que tu étais habituée à ce qu’on te cours après la bite à la main ! Des boutons à la place des yeux !!! C’est dingue ça !

Mary : Pauvre Henry Selick s’il entendait vos conneries sur son Coraline.



Mandy : Qui t’as dit qu’on parlait de Coraline d’abord ?

Mary : Euh juste qu’on l’a vu hier et que sans vouloir mettre en doute la créativité de ton subconscient, le coup des boutons c’est un peu du réchauffé ! Mais je m’attendais pas à ce que ça te traumatise à ce point.

Mandy : Non mais oh ! Traumatisée ? Moi ?! C’est pas moi qui passe mon temps à me planquer derrière mon pull quand on se fait des séances Hostel ou Saw à la maison !

Penny : Ce que j’aime chez toi, c’est ta bonne foi à toutes épreuves. Mettre Coraline au même niveau qu’Hostel...

Mary : Et toc ! Merci Penny. Bon je dis ça mais, en toute honnêteté, Coraline c’est quand même bien flippant pour un film qui se destine normalement aux enfants. J’ai été surprise par la noirceur du truc.

Penny : Mais grave ! C’est hyper négatif en fait. Entre ses vrais parents qui ne s’occupent pas vraiment d’elle et ses parents alternatifs qui essaient de lui faire la peau, la Coraline on peut pas dire que ce soir une enfant gâtée.

Mary : Tu m’étonnes. Autant L’Etrange Noël de M. Jack avait un univers assez noir mais gardait toujours une touche d’humour, de gaité avec un traditionnel happy end. Le meilleur des deux mondes s’unit, la créativité d’Halloween avec la paix et le bonheur de Noël et hop tout le monde est content. Là, sans vouloir spoiler la fin de Coraline, même si c’est pas une fin tragique, on peut pas dire que la vie change énormément pour la gamine.

Mandy : Oui en fait quand t’y pense c’est même hyper pessimiste pour les gosses cette vision de l’avenir. Ça revient à leur dire : "Bon quand vous serez grands, on cherchera à vous entuber, comme vous êtes naïfs vous tomberez dans le panneau vous vous en sortirez plus forts mais ça veut pas dire que les emmerdes s’arrêteront pour autant".



Penny : Hum en fait c’est chiant ! Juste Selick, est carrément plus atteint que Burton, qui lui laisse toujours une part d’espoir dans ces films, mais là on a l’impression qu’elle ne s’en sortira jamais. Futur chomeuse, mère de 3 enfants et droguée au crack !

Mary : Oui, mais en même temps, il faut noter que c’est son film le plus abouti au Selick. Le scénario est super bien foutu et je ne parle même pas de la technique le mélange motion capture et image par image pour différencier les mondes, c’est du génie.

Penny : Mouais, c’est chiant quoi.



Coraline de Henry Selick

En salles le 10 juin 2009

Avec les voix de Teri Hatcher, Dakota Fanning et Jennifer Saunders


Nos notes :


Penny : 2/10

Mandy : 6/10

Mary : 8/10




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